參同契 古武道 修行会
image ci-haut : Extrait – Sans-titre, par Lin Mei
Sandokai Kobudo Shugyokai peut être défini comme un groupe d’individus, une assemblée, engagé à la réalisation de l’idéal du Sandokai (bouddhisme) à travers l’entrainement austère (shugyo) du Kobudo (pratiques des voies martiales japonaises traditionnelles) afin de réaliser pleinement leur nature humaine.
Sandokai Kobudo Shugyokai peut être défini comme un groupe d’individus, une assemblée, engagé à la réalisation de l’idéal du Sandokai (bouddhisme) à travers l’entrainement austère (Shugyō) du Kobudo (pratiques des voies martiales japonaises traditionnelles) afin de réaliser pleinement leur nature humaine.
Sandokai (參同契) — À l’origine Sandokai est un écrit contenant 228 kanjis ou idéogrammes chinois, un soutra qui est une synthèse de tous les textes et commentaires de la tradition bouddhiste du Mahaya, le Grand Véhicule ou la Voie Royale. Il fut rédigé au VIIIe siècle par le maitre zen chinois Shitou Xiqian, 700–790 (moine Sekito Kisen en Japonais). Cet ouvrage est un concentré de 5000 sutras bouddhistes. Le sutra Sandokai est récité quotidiennement par les moines dans les temples Zen à travers le monde.
Ce poème explique la démarche à suivre afin de réaliser l’Idéal du Bouddhisme, le Satori, l’Éveil de la conscience qui fait de l’humain ordinaire et brut, un Bouddha, un individu éveillé et pleinement conscient du sens de la vie et de la mort. Chez les alchimistes on parlait d’un plomb transmuté en or.
Kobudō (古武道) — ko (古) qui signifie ancien, bu (武), martial, et dō (道) la voie. Le Kobudo définie la catégorie des disciplines traditionnelles japonaises. Ces disciplines furent créées au cours du XVIIe siècle, durant le remaniement politique, militaire et social de la période EDO Jidai. Cette période marque le passage des arts martiaux, des arts militaires (bujutsu), un système conçu et réservé aux militaires, à une période où la rigidité militaire va être remplacée par une culture urbaine, tournée vers une prise de conscience de l’individu, de la communauté, de la culture et des arts de la population urbaine. Alors que les villes de Kyoto et Nara symbolisent la vieille tradition aristocratique, que Kamakura est liée à la tradition militaire, Edo (Tokyo) va définir la culture populaire et le renouveau. Ce foyer de la nouvelle culture urbaine va s’exprimer par le terme « Edo ko » – enfant d’Edo. De ce foyer, au cœur du Japon, va naitre, la poésie populaire du Haïku, le théâtre Kabuki, la transition d’un confucianisme supporteur de l’autorité gouvernemental, en une démarche individuelle tournée vers la perception intuitive (Kan) et les arts plastiques qui sont d’excellents instruments de croissance personnelle entre les mains d’un maitre Zen.
Le Bouddhisme propose un programme d’entraînement qui doit mener l’individu à l’éveil spirituel et en faire un être humain complet. Cet éveil de la conscience chez l’individu devient l’objectif principal dans l’étude du Kobudo.
Shugyō(修行) Kai (会) — Shugyō (修 行) une démarche austère, un entrainement, la poursuite d’une quête spirituelle. Shugyō est la forge où le minerais devient métal et le métal devient une lame éblouissante et tranchante; une œuvre d’art reflétant le génie humain. Kai (会) est un groupe ou une assemblée.
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