Keikoshokon

Souvenir pour le dojo Sandokai, cette calligraphie est une réalisation de Maître Pascal Krieger, maître de calligraphie et de Kobudo.

Il y a dans le Kobudo, une démarche spirituelle qui s’adapte facilement à la psyché occidentale.

image ci-haut : Extrait, Sans-titre, par Niketh Vellanki

« By exploring the old, one becomes able to understand the new. » — Réactualiser l’héritage du passé pour mieux comprendre le présent, Traduction de Réal Genest

« Le maitre Kato Takashi, Soke du Tatsumi Ryū, puisa dans le confucianisme le concept du Keikoshokon pour décrire l’importance des vertus martiales dans la société d’aujourd’hui. »
L’Humain doit définir sa relation avec les autres humains, avec sa destinée et avec la Nature ou l’Univers. Il y a dans le Confucianisme, le Bouddhisme, le Shintoïsme et le Taoïsme une Sagesse commune à l’humanité. L’esprit occidental doit choisir ce qui le fait vibrer et le rend perméable à la Sagesse.
Keikoshokon nous invite à aller chercher dans le passé les outils de réalisation personnelle. Or ces outils doivent être adaptés à la réalisation de l’humain d’aujourd’hui. Toutes les traditions sont tenues de faire constamment une mise à jour à travers les époques, si non, elles sont condamnées à se dévitaliser et à mourir lentement. La tradition pour demeurer vivante doit couler et se renouveler comme une rivière. Ainsi nous nous abreuvons à une source d’eau qui se rafraichi constamment.