« Transmettre fidèlement l’enseignement traditionnel »
Intéressé⸱e par les voies martiales japonaises traditionnelles? Joignez un groupe passionné pratiquant les voies martiales tels le IAIDO – la voie du sabre de la tradition Musō Shinden Ryū et le JODO – la voie du bâton de l’école Shindō Musō Ryū. Pour plus d’informations sur les cours, n’hésitez pas à communiquer avec nous, et visitez la section cours et entrainement du menu Kobudo.
Au cours de mes conversations avec maître Mitsuzuka et maître Yanagiya Kosan, les deux me présentèrent l’idée de transmettre dans ma communauté la pratique du Kobudo ainsi que son enseignement traditionnel. Pour ces deux maîtres, j’étais le premier gaijin (étranger) avec qui ils établissaient un lien. Avec le temps, ils devinrent convaincus que je pourrais « transmettre fidèlement l’enseignement traditionnel » du Kobudo. À cette époque, la vaste majorité des maîtres japonais évitaient d’accepter des élèves étrangers. Ces derniers devaient aller étudier dans des groupes animés par des instructeurs des fédérations japonaises. ― Réal Genest Sensei
L’association entre le sakura et le caractère éphémère de la vie, relie également celui-ci à la mort et donc aux samouraïs et aux bushi.
Elles ne sont point lâches, comme le sont les hommes. Certaines fleurs trouvent leur gloire dans la mort ― ainsi les fleurs de cerisier qui s’abandonnent librement aux vents. […] Durant un court instant, les fleurs voltigent comme des nuées de joyaux et dansent sur les eaux cristallines : puis, cependant qu’elles glissent au fil riant de l’onde, elles semblent dire : «Adieu, Printemps! Nous partons vers l’Éternité! » Kakuzō Okakura, Le livre du thé.
Et si le plus pur emblème du Samouraï est la délicate fleur du cerisier, ce n’est pas par hasard. Comme dans un rayon de soleil matinal le pétale d’une fleur de cerisier se détache, ainsi l’homme impavide doit pouvoir se détacher de l’existence, silencieusement et d’un cœur que rien n’agite. Eugen Herrigel, le Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc.
